cliquez sur le portrait pour en savoir plus sur Mellin de Saint-Gelais
(1490 - 1558)
Comme toute personne bien éduquée, selon des critères précisément décrits dans le Livre du Courtisan de Castiglione – dont Saint-Gelais révisera la traduction en 1539 –, il avait appris à jouer du luth et à chanter. Ses talents musicaux sont attestés par de nombreuses sources contemporaines. En 1550, Barthélémy Aneau, humaniste et théoricien des lettres, en parle en des termes sans équivoque :
Monsieur de Saint-Gelais, qui compose, voire bien sur tous autres, vers lyriques, les met en musique, les chante, les jouë & les sonne sur les instrumens... Telz que luy ne s'en trouve pas treize en la grand douzaine.
Ses qualités musicales et littéraires, sa culture étendue, lui assurent l'estime du roi François 1er et de toute la cour. A son retour d'Italie, en 1518, il est nommé maistre d'hostel du roi. Il partage alors le rôle de poète officiel avec Clément Marot, qui restera son ami toute sa vie. La variété et la qualité de ses textes ont inspiré les plus grands musiciens de son temps comme Janequin, Certon, Le Roy, Sandrin, Attaingnant et bien d’autres encore…